vendredi 23 septembre 2011

Les baleines à bosse et le cinéma en Polynésie française


Chaque année, de juin à novembre, les baleines à bosse viennent séjourner depuis toujours dans les eaux polynésiennes, devenues un sanctuaire.
copyright Michel Fayadat
  Il fait beau sur Tahiti ce matin. Un vent d’est vif et frais soulève une houle courte mais violente sur le Pacifique. Cependant pas de quoi nous empêcher d’embarquer avec Michel Fayadat pour quelques heures de pur bonheur, à la rencontre des baleines à bosse.
La rencontre avec les cétacés est un moment unique d’intense émotion que rien ne saurait vraiment décrire.

  Aujourd’hui, nous avons le bonheur de contempler les ébats d’une mère et de son petit, accompagnés (chose très rare) d’un mâle en quête d’une compagne. Un peu plus tard, nous croisons la route d’une autre baleine accompagnée de son rejeton…

Les baleines à bosse en Polynésie
Depuis des temps immémoriaux, les baleines à bosse viennent se réfugier dans les eaux polynésiennes afin d’y mettre leur petit au monde, loin de la nuit glaciale des eaux antarctiques.
  Ainsi, de juin à novembre, il est possible de contempler ces fabuleux mammifères tout près des barrières de corail. Si l’archipel des Marquises est le seul à être délaissé par les baleines, il est possible de les rencontrer dans les quatre autres. Toutefois, curieusement, la zone la plus fréquentée par les cétacés est celle qui entoure les îles sœurs de Tahiti et Moorea, soit celle qui est la plus habitée et où circulent le plus d’embarcations de toutes sortes.

 La baleine à bosse est un animal qui ne change pas facilement ses habitudes. Ainsi, chaque année, elle revient dans ces mêmes eaux où elle est née pour y mettre au monde son petit et lui permettre de grandir et grossir avant de retourner se nourrir à proximité de l’Antarctique. Et lui-même reviendra inlassablement au même endroit, durant toute sa longue vie de baleine.
On estime actuellement à un millier le nombre de baleines ayant élu la Polynésie française comme lieu de villégiature

Les raisons de la migration des baleines à bosse
Si la baleine à bosse vit essentiellement dans les eaux glaciales de l’océan Austral, c’est qu’elle y trouve sa nourriture : le krill.
Le krill (euphasia superba) est une petite crevette des eaux froides qui constitue l’essentiel de l’alimentation de nos baleines. Pour la petite histoire, il faut savoir que pour grossir d’un kilo, notre cétacé doit avaler cent kilos de sa crevette préférée !
  Pour en savoir plus : Merveilleuses baleines à bosse de Polynésie française, in "Tahiti, ses îles et Julien Gué".

Alors que le cinéma en est à son deuxième siècle d'existence, aussi isolée soit-elle, la Polynésie française a inspiré bien des histoires immortalisées sur la pellicule.
  Les toutes premières séquences cinématographiques tournées en Polynésie seraient l’œuvre de Gaston Méliès (le frère du célébrissime Georges Méliès).
 Âgé de soixante ans, il s’embarque pour un long périple dans les mers du Sud pendant il tourna de très nombreux films dont aucun ne trouva d’acheteur à son retour.
C’est au cours de ce voyage qu’il aurait tourné en Polynésie un film intitulé «Ballade des mers du Sud ». Hélas: ce film s’est perdu corps et bien !... N’ayons pas trop de regrets: il n’est pas certain du tout qu’il ait été tourné à Tahiti. En fait, la venue même de Gaston Méliès sur nos îles est sujette à caution.
La véritable histoire polynésienne du cinéma de fiction débuterait donc, avec certitude cette fois, en 1927 avec un film de Robert Flaherty et W. S. Dyke: «White shadows of the south see» qui deviendra «Ombres blanches» en VF. C’est ce même Flaherty qui signera au côté de Friedrich Murnau le scénario du «Tabu» tourné à Bora Bora deux ans plus tard.

Fictions et documentaires
  Tout comme pour la peinture ou la littérature, nos îles ont toujours été une source inépuisable d’inspiration pour les cinéastes. Le mythe polynésien est toujours aussi puissant pour la plupart des artistes occidentaux, mais l’ouverture de l’aéroport de Tahiti permit une augmentation sensible des tournages. (...) Read more at Suite101 : Le cinéma et la Polynésie: Lagons et cocotiers en 24 images secondes | Suite101.fr
Julien Gué, écrivain, rédacteur freelance, journaliste, correspondant de presse pour la Polynésie française, auteur de pièces de théâtre, metteur en scène, acteur et professeur d'art dramatique,
- concepteur de modules qui permettent aux enseignants d’utiliser le théâtre comme outil pédagogique :
* dans le cadre de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture,
* de la recherche de l’information et de son utilisation.
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Son Blog: Tahiti, ses îles et Julien Gué
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1 commentaire:

  1. J'en rougis de confusion et de plaisir à la fois. Comment, en effet, ne pas être sensible à une telle mise en avant ? Merci à toi Catherine, et à très bientôt pour de nouvelles aventures sur mon blog...

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