D’où prend-il sa source, qui le définit, qu’est-ce qui le caractérise et comment opère-t-il?
Là où les mots dont défaut, pour décrire les douleurs les plus abyssales et les états de grâce indicibles, l’expression artistique prend leur place.
Quelle est cette pulsion qui pousse l’humain, depuis l’ère préhistorique, à représenter son environnement, son vécu, ses plus forts désirs et ses peurs insondables, par un médiateur distinct du langage commun?
Les impressions forgées par les rêves sur le psychisme, seraient-elles à la source de cette forme d’expression?
D’où vient cette nécessité de créer, au-delà des objets fonctionnels de la vie quotidienne?
Il est bien connu que lorsqu’un artiste cesse sa pratique, il se meurt.
Il n'existe pas de civilisation, ni de clan ou de tribu, chez lesquels cette manifestation, distincte de l’artisanat, ne se soit développée. L’art forme un domaine vital, essentiel et intrinsèque à notre espèce.
Reconnaissance du groupe
Une œuvre d’art est définie comme telle par un groupe social donné, dans un lieu particulier et à une époque précise. Les critères pour la considérer changent en fonction de ces trois conditions.
Il existe cependant une caractéristique commune à toutes ses formes : l’originalité.
On peut l’interpréter, comme dans la musique, le chant, la danse et la chorégraphie, le théâtre, la poésie et l’écriture.
On peut la reproduire, en sculpture, architecture, peinture, photos et vidéos, cinéma, cuisine, jardinage, et toute autre catégorie.
Il est possible de la copier.
Mais la création de base demeure toujours l’original unique.
Partant de là, il est clair qu’aucune technique, école et académie, ni autre forme d’enseignement, ne pourront jamais substituer l’inspiration initiale, qui est à la source de la création artistique.
Donner corps à son projet se facilite grandement par à l’acquisition de méthodes, par la pratique, l’apprentissage, l’expérience et la modélisation, façon innée chez l’être humain d’acquérir son autonomie.
L’impulsion et le désir, voire la nécessité vitale de s’exprimer par un autre médiateur que le langage, sont d’un autre ordre.
Ils semblent surgir directement de l’inconscient, chez un sujet qui saurait difficilement expliquer ce qui lui arrive quand une inspiration créatrice le gagne.
La réalisation
L’œuvre se révèle à son auteur pendant qu’il la conçoit. Quelles que soient les images, les pensées, les fantasmes, les sensations et les
sentiments qui soient passés par son esprit, la touche finale dépendra des transformations qui s’opèrent en lui au cours de la création.
La psychanalyse classique se réfère à l’aspect cathartique, c’est-à-dire libérateur émotionnel, de l’expression artistique. La psychologie humaniste, quant à elle, met en valeur son aspect intégrateur, qui consiste, en quelque sorte, à réincorporer une part de soi devenue inaccessible, grâce à sa représentation.
Entre les deux, le sujet décrit souvent une expérience de mort et renaissance, d’accouchement. Une part de lui passe dans son œuvre, d’où la difficulté de s’en séparer pour la vendre.
Mais la frustration de ne pas la diffuser semble bien plus cruelle, comme l’illustre la vie de Van Gogh.
A son image, l’archétype de l’artiste est celle d’un être tourmenté, parfois à la limite de la folie. Et pourtant, d’autres affirment, avec l’auteur-compositeur et interprète français Michel Berger, que
« Si le bonheur existe, c’est une épreuve d’artiste ».
(Cézanne peint, paroles et musique de Michel Berger, interprétation de France Gall).
Sources : Etudes anthropologiques de l’Art, EHESS (Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris, France).
"Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du Bonheur, et rien d’autre."
Paul Eluard.
Peindre, dessiner, modeler : CRÉER!
Est-ce cela être un artiste? Ne sommes nous pas tous un peu artiste?
Celui qui chante, celle qui modèle, celui qui souffle le verre...
Évidemment il existe des écoles, des endroits où l'Art s'apprend, se comprend, s'étudie, s'académise...
Puis des artistes inspirés... D'autres qui vous inspirent...
Et des artistes maudits, qui ne créent que dans la douleur, la peine, la confusion...
Moi, je n'ai rien appris, nulle part, jamais. Mais j'ai toujours dessiné, gribouillé, modelé, peinturluré, mis en relief. Et toujours avec plaisir et légèreté. Créer, c'est déjà DIRE. Et c'est une chance.
Enfin mes "œuvres" ne rentrent dans aucune case.
Naïf? Primaire? Primitif? Secondaire? Modeste? Un peu de chaque, jamais tout à fait précisément l'un.
Cela a fini par m'embêter. Ce n'est pas que je veuille à tout prix rentrer dans une case, mais j'aime bien avoir une famille. Alors j'ai trouvé : l'art joyeux!
C'est le courant -vraiment tout neuf!- dans lequel je me reconnais. Les puristes diront que cela n'existe pas, l'Art Joyeux! Ils se trompent, je viens de l'inventer... Rejoignez moi vite!
Une famille joyeuse, cela vous tente?
Agnès Bella Tavassi, l’Art Joyeux. Retrouvez-là sur ses sites, sur notre page Contacts, dans "Le coaching et l'art thérapie, un mariag heureux", "Recette express de tiramisu à l'eau de rose", par notre moteur de recherche interne, et dans nos articles qui vont suivre à son sujet.
Merci de cliquer sur le "+1" de Google ci-dessous si cet article vous a plu et/ou vous a semblé utile, et de le partager sur Facebook et Twitter selon vos possibilités. Plus nous sommes populaires dans les moteurs de recherche, mieux nous vous promouvons comme invités d'honneur.
Là où les mots dont défaut, pour décrire les douleurs les plus abyssales et les états de grâce indicibles, l’expression artistique prend leur place.
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| Grottes de Lascaux |
Les impressions forgées par les rêves sur le psychisme, seraient-elles à la source de cette forme d’expression?
D’où vient cette nécessité de créer, au-delà des objets fonctionnels de la vie quotidienne?
Il est bien connu que lorsqu’un artiste cesse sa pratique, il se meurt.
Il n'existe pas de civilisation, ni de clan ou de tribu, chez lesquels cette manifestation, distincte de l’artisanat, ne se soit développée. L’art forme un domaine vital, essentiel et intrinsèque à notre espèce.
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| Danse thaïlandaise |
Une œuvre d’art est définie comme telle par un groupe social donné, dans un lieu particulier et à une époque précise. Les critères pour la considérer changent en fonction de ces trois conditions.
Il existe cependant une caractéristique commune à toutes ses formes : l’originalité.
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| Danse classique |
On peut la reproduire, en sculpture, architecture, peinture, photos et vidéos, cinéma, cuisine, jardinage, et toute autre catégorie.
Il est possible de la copier.
Mais la création de base demeure toujours l’original unique.
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| Danse contemporaine |
L’inspiration
Donner corps à son projet se facilite grandement par à l’acquisition de méthodes, par la pratique, l’apprentissage, l’expérience et la modélisation, façon innée chez l’être humain d’acquérir son autonomie.
L’impulsion et le désir, voire la nécessité vitale de s’exprimer par un autre médiateur que le langage, sont d’un autre ordre.
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| De l'inspiration à la réalisation |
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| Van Gogh |
sentiments qui soient passés par son esprit, la touche finale dépendra des transformations qui s’opèrent en lui au cours de la création.
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| Van Gogh Rameaux de pruniers en fleurs |
La psychanalyse classique se réfère à l’aspect cathartique, c’est-à-dire libérateur émotionnel, de l’expression artistique. La psychologie humaniste, quant à elle, met en valeur son aspect intégrateur, qui consiste, en quelque sorte, à réincorporer une part de soi devenue inaccessible, grâce à sa représentation.
Entre les deux, le sujet décrit souvent une expérience de mort et renaissance, d’accouchement. Une part de lui passe dans son œuvre, d’où la difficulté de s’en séparer pour la vendre.
Mais la frustration de ne pas la diffuser semble bien plus cruelle, comme l’illustre la vie de Van Gogh.
A son image, l’archétype de l’artiste est celle d’un être tourmenté, parfois à la limite de la folie. Et pourtant, d’autres affirment, avec l’auteur-compositeur et interprète français Michel Berger, que
« Si le bonheur existe, c’est une épreuve d’artiste ».
(Cézanne peint, paroles et musique de Michel Berger, interprétation de France Gall).
Sources : Etudes anthropologiques de l’Art, EHESS (Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris, France).
L’Art Joyeux... Mais encore?
Par Agnès Bella Tavassi, Coach, Art Thérapeute et Médiations artistiques, notre invitée d'honneur. |
| Agnès Bella Tavassi, auteur de l'Art Joyeux |
Paul Eluard.
Peindre, dessiner, modeler : CRÉER!
Est-ce cela être un artiste? Ne sommes nous pas tous un peu artiste?
Celui qui chante, celle qui modèle, celui qui souffle le verre...
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| Masque - Art Joyeux |
Puis des artistes inspirés... D'autres qui vous inspirent...
Et des artistes maudits, qui ne créent que dans la douleur, la peine, la confusion...
Moi, je n'ai rien appris, nulle part, jamais. Mais j'ai toujours dessiné, gribouillé, modelé, peinturluré, mis en relief. Et toujours avec plaisir et légèreté. Créer, c'est déjà DIRE. Et c'est une chance.
Enfin mes "œuvres" ne rentrent dans aucune case.
Cela a fini par m'embêter. Ce n'est pas que je veuille à tout prix rentrer dans une case, mais j'aime bien avoir une famille. Alors j'ai trouvé : l'art joyeux!
C'est le courant -vraiment tout neuf!- dans lequel je me reconnais. Les puristes diront que cela n'existe pas, l'Art Joyeux! Ils se trompent, je viens de l'inventer... Rejoignez moi vite!
Une famille joyeuse, cela vous tente?
Agnès Bella Tavassi, l’Art Joyeux. Retrouvez-là sur ses sites, sur notre page Contacts, dans "Le coaching et l'art thérapie, un mariag heureux", "Recette express de tiramisu à l'eau de rose", par notre moteur de recherche interne, et dans nos articles qui vont suivre à son sujet.
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