vendredi 5 août 2011

L’initiation alchimique : la dernière étape, correspondance entre microcosme et macrocosme

À tout ce qui se déroule à l’échelle de l’univers correspond un processus miniature analogue dans l’être humain, ainsi que dans la matière première, prima mater, de l’œuvre alchimique. 

 Nous savons que l’alchimiste recrée, à l’image de Dieu, un « monde » à partir d’un reste de chaos originel. Cette matière animée va évoluer jusqu’à manifester des correspondances avec l’univers et l’humanité. 
 Les derniers articles de Léon Gineste sur L’esprit de Brénac, trésor de Saunière, dans son volet consacré à Rennes Le Château, sont suffisamment évocateurs à ce propos. 

Correspondances
L’alchimiste découvre avant tout les correspondances entre lui-même et le cosmos en vue d’établir une relation de plus en plus solide avec lui, lien qui trouvera son apothéose dans l’Adeptat final. Arrivé cette phase, il se révèle comme participant pleinement de l’univers.

Analogies

En se concentrant sur ce qui se déroule en lui et dans l’athanor, son four-laboratoire expérimental, l’apprenti parvient intuitivement, par métaphores et par liens cabalistiques, à saisir les processus se déroulant à l’extérieur dans le cosmos.
  

 De l’œil au soleil
En méditant sur le symbolisme de l’œil, récepteur de la clarté, qui fut formé par et pour la lumière du soleil, on en découvre  l’analogie avec l’astre solaire, traduit fidèlement par son dessin en forme de cercle avec un point au centre, et l’iris irradiant autour.

Des astres aux corps humain
Il devient possible de connaître la totalité de l’univers en  l’étudiant par l’intermédiaire de l’être humain. A l’époque où l’astrologie était une science initiatique, l’un de ses buts était d’établir des correspondances entre les organes et les signes du zodiaque, comme l’illustrent les gravures médiévales.

Métamorphose
Le programme est le suivant : en s’observant lui-même et en se concentrant sur sa matière en devenir dans l’athanor, l’adepte découvre les chemins particuliers conduisant au grand univers, une fois né en lui un solide sentiment de ne faire qu’un avec le tout cosmique.

Cette progression est lente, à l’image de la métamorphose qui s’opère au sein du laboratoire.
C’est ainsi qu’il étend progressivement la vitalité et la perception de son propre organisme à la totalité de l’espace.
On parle alors d’homme galactique. Cet homme se trouve en tous les êtres et devient capable d’éprouver le sentiment de divine béatitude.
Il s’élèvera en laissant la peau du vieil homme comme l’illustre la dernière planche du Mutus Liber.
Source: Aspects de l'Initiation Alchimique, article rédigé par notre invité d'honneur Léon Gineste Retrouvez-le dans nos pages Contacts, Ésotérisme, dans tous nos articles sur l'Initiation Alchimique et dans "Rennes-le-Château, les cartes du trésor".

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